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Guide pour devenir freelance

Guide pour devenir freelance

Le freelance est un travailleur indépendant qui s’occupe seul de son activité. Il n’a ni employé ni patron. Le freelancing présente de nombreux avantages. C’est ce qui explique le fait qu’il soit de plus en plus plébiscité en France. Il y a dans l’Hexagone près d’un million de travailleurs indépendants. Si vous voulez réussir en tant que freelance, il va falloir beaucoup de détermination. Vous devez également suivre quelques étapes bien définies. Quelles sont-elles ? Voici tout ce que vous devez savoir sur cette profession atypique.

Bien s’informer sur le marché du freelancing dans l’Hexagone

Le freelancing a connu un pic de popularité ces dix dernières années. Il y a eu une hausse de plus de 145 %. Cela s’explique en partie par la création du statut de micro entrepreneur. Ce régime concerne la plupart des travailleurs indépendants. Pour devenir freelance, vous devez effectuer des recherches approfondies sur ce mode de vie et sur le marché du freelancing en France. Cela vous servira à mieux appréhender votre future activité.

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Le freelancing est compatible avec de nombreux secteurs d’activité. Les métiers du secteur de l’informatique sont particulièrement sollicités. En effet, les techniciens informatiques sont essentiels à l’activité de nombreuses entreprises. En outre, c’est un domaine qui offre des débouchés divers et de nombreuses spécialisations.

Il peut s’agir de la maîtrise de logiciels spécifiques, des nouvelles technologies, des applications mobiles, etc. Par ailleurs, le secteur du digital englobe un grand nombre de métiers à exercer en indépendant. Parmi ceux-ci, il y a le développeur web, le formateur SEO, le rédacteur web, le graphiste, le community manager, etc.

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Choisir le statut juridique approprié à l’activité

Le choix de la forme juridique dépend principalement de votre projet. En tant que freelance, plusieurs choix de régime s’offrent à vous. Chacun d’eux présente des spécificités qui lui sont propres.

Microentreprise

La microentreprise est le régime le plus accessible. C’est aussi le plus populaire auprès des freelances. Il est prisé pour son régime fiscal simplifié et sa flexibilité. Ici, le chiffre d’affaires est limité à 170 000 € pour les régimes micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux).

Il est de maximum de 70 000 € pour les régimes micro-BNC (bénéfices non commerciaux). La microentreprise représente un bon moyen de créer une entité individuelle sans prendre trop de risques. En dessous d’un certain seuil, vous n’êtes pas obligé de prendre un comptable.

SASU et SAS

SASU veut dire Société par actions simplifiée unipersonnelle. SAS est l’acronyme de Société par actions simplifiée. La SAS et la SASU sont considérées comme des personnes morales. Ils permettent de garantir la sécurité du patrimoine personnel de l’entrepreneur. Il faut aussi noter que pour ces régimes, les dividendes ne sont pas touchés par les cotisations sociales.

EURL et SARL

Tout comme la SAS et la SASU, l’EURL et la SARL sont des personnes morales. EURL, c’est l’acronyme de « Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée » et SARL signifie Société à responsabilité limitée.

L’avantage majeur avec ces différents régimes est que le patrimoine personnel du freelance n’est en rien affecté en cas de faillite de l’entreprise. Si la SARL peut contenir de 1 à 100 associés, l’EURL permet de créer une société sans avoir d’associés. Le capital social de la SARL n’a pas de minimum.

EI et EIRL

L’EI (entreprise individuelle) désigne une personne physique. C’est aussi le cas de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Pour ces régimes, aucun capital n’est requis. Vous n’aurez pas besoin de statuer (rédiger un statut). L’imposition est appliquée sur le revenu (IR). L’EIRL protège le patrimoine personnel du freelance en cas de difficultés.

Faire une étude de marché

Pour s’assurer que votre idée d’activité sera pérenne, il est nécessaire de réaliser une étude de marché. Cibler votre clientèle vous permet d’être plus sûr de la rentabilité du projet. En premier lieu, l’étude de marché est utile pour définir votre cible principale. Vous pouvez aussi identifier :

  • Vos concurrents (directs et indirects),
  • Les contraintes du marché,
  • Les opportunités du marché,
  • Les forces de l’entreprise,
  • Les faiblesses de l’entreprise, etc.

C’est une étape importante à réaliser au préalable. Elle vous aide à vous lancer et à créer votre business plan.

Réaliser un business plan

Avant de vous lancer, vous devez définir votre stratégie d’exécution. Elle prendra en compte la méthode de production, les tarifs pratiqués, les délais d’exécution, etc. Si vous exercez l’une des professions qui proposent des prestations de services, pensez à fixer le montant des honoraires. De plus, détaillez le plus possible votre stratégie marketing et votre stratégie de communication.

Prospecter et communiquer

Après avoir défini votre cible, vous pouvez entamer la phase de prospection. C’est elle qui vous permet de décrocher vos premiers contrats. Pour promouvoir vos produits ou services, vous devez mettre en œuvre une stratégie de communication claire et adaptée à la cible. Vous pouvez solliciter les services d’un community manager ou simplement créer un site web.

Aménager un lieu de travail

Si vous désirez travailler chez vous, vous devez réserver une pièce dédiée à votre activité. Si cela n’est pas possible, vous pouvez louer un bureau à l’extérieur ou un espace de coworking. Même si vous passez du temps sur le terrain, il est important de pouvoir compter sur un lieu de chute pour la gestion de votre activité.

Devenir freelance et travailler avec un tel statut ne se font pas du jour au lendemain. Une bonne préparation s’impose, d’où la nécessité de suivre les différentes étapes présentées ci-dessus.

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