Vous venez d’arriver dans l’âge légal du départ à la retraite et vous avez validé une période 128 trimestres. Pas de panique, car même si vous n’avez pas le maximum de trimestres, et donc pas accès aux taux plein, vous n’êtes pas non plus sans droit. En effet, lorsque vous validez une période supérieure à 120 trimestres, vous avez le droit au minimum contributif majoré.
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Qu’est-ce que le montant contributif ?
Le but du montant contributif est de faire pour que personne ne touche une retraite en dessous de ce seuil. Pour un souci d’égalité et de droit humain, ce montant fait en sorte que malgré une carrière compliquée, la personne concernée ne se trouve sans pension pour sa retraite. Au même titre que le plafond des retraites, ces derniers servent à encadrer ses pensions pour limiter les accès.
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Qui a le droit au montant contributif ?
Ce montant est accessible pour tous types de personnes, mais il existe des conditions de taux et de ressources indispensables pour pouvoir le toucher. Dans un premier temps, la personne doit bénéficier de la pension de retraite de base à taux pleins. De plus, il doit avoir liquidé toutes ses pensions de retraites. Et, pour finir, sa pension de retraite ne doit pas dépasser le montant de 1 273,76 € en 2022.
Le montant contributif majoré
Dans le cas où la personne réunit les conditions précédemment citées et qu’en plus, elle cotise plus de 120 trimestres, le montant contributif à la possibilité d’être majoré. Il passe alors d’un montant de 7 813 euros de base par an (soit 652 euros par mois) à une somme de 8 557 euros (soit 713 euros par mois). À noter que cette majoration est proportionnelle aux nombres de trimestres validés dans le régime national.
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Comment faire lorsque l’on n’a pas assez cotisé ?
Si vous n’aviez pas eu le temps d’acquérir le maximum de vos trimestres et que vous avez peur de ne pas pouvoir toucher une bonne pension, il existe des solutions pour vous en sortir. Pour ne pas subir de décote et vous en sortir, voici des actions possibles :
- Travailler plus longtemps. Une solution bien connue des Français, mais utile. S’il vous reste quelques trimestres à valider, il est totalement légal de vouloir continuer de cotiser plusieurs années au sein de votre entreprise. Aujourd’hui, l’âge légal de départ à la retraite est de 62 ans minimum. Il est donc entièrement possible de cotiser encore jusqu’à 64,67 ans pour atteindre le taux plein pour la pension de sa retraite, et ainsi éviter le minimum contributif.
- Racheter des trimestres : aujourd’hui, il est aussi possible de racheter des trimestres d’anciennes périodes de votre vie qui n’ont pas pu valider ces derniers et de ce fait baisser vos cotisations. Cette technique s’effectue auprès de votre organisme retraite, mais peut avoir un coût si vous rachetez beaucoup de trimestres. Il y a différentes périodes pour lesquelles il est possible de racheter pour cotiser comme : celle des contrats à durée du temps partiel, ou encore les saisonniers et/ou en intérim. Pour finir, vous avez aussi le droit de racheter vos périodes où vous n’avez pas travaillé comme : vos périodes de chômage ou plus simplement celles des études supérieures.
Vous êtes maintenant au courant des solutions qui sont possibles, pour vous, si vous n’avez pas assez cotisé durant votre carrière.
Si vous avez cotisé 120 trimestres ou plus, vous allez pouvoir bénéficier d’avantages tels que le montant contributif. Si vous en voulez plus vous pouvez racheter des trimestres de plusieurs façons différentes afin d’accéder à la pension au taux plein. Puisque même si cela à un coût, cela vous permet de rentabiliser vos années de chômage et/ ou d’études supérieurs. Et, si vous trouvez cela trop onéreux et que, vous ne pouvez pas le faire, vous pourrez toujours continuer de travailler après votre départ à la retraite pour cotiser.